The Black Tower de Yeats, traduction et analyse

« The Black Tower » (« La tour noire ») est l’ultime poème du grand poète irlandais William Butler Yeats, prix Nobel de littérature en 1923 (décidément, le Nobel aime la poésie irlandaise !) et figure du nationalisme irlandais.
Il y travaille jusque dans ses derniers jours : le manuscrit (onze feuilles) est daté du 21 janvier 1939, Yeats meurt le 28. Il aurait même apporté des corrections au texte le jour de sa mort. Conscient que la mort approche, il a inclus le poème dans la table des matières de son recueil Last Poems et, même s’il n’en fait pas le poème de conclusion, il est tentant d’y lire, non pas un testament, mais quelque chose comme la synthèse d’une poétique et d’une vie.

La tour de Merlin est exposée aux intempéries dans le dessin animé de 1963
Dans Merlin L’Enchanteur (1963), dessin animé de Disney, le prophète Merlin est relégué dans une tour en ruines.

Il ne m’est pas indifférent que « The Black Tower », sombre et énigmatique, soit lié au mythe arthurien. J’en donne ici le texte anglais, suivi d’une traduction personnelle (en amateur) puis de celle de Jean-Yves Masson pour Verdier [1].

Texte et traductions de The Black Tower

The Black Tower
 
Say that the men of the old black tower,
Though they but feed as the goatherd feeds,
Their money spent, their wine gone sour,
Lack nothing that a soldier needs,
That all are oath-bound men:
Those banners come not in.
 
There in the tomb stand the dead upright,
But winds come up from the shore:
They shake when the winds roar,
Old bones upon the mountain shake.
 
Those banners come to bribe or threaten,
Or whisper that a man’s a fool
Who, when his own right king’s forgotten,
Cares what king sets up his rule.
If he died long ago
Why do you dread us so?
 
There in the tomb drops the faint moonlight,
But wind comes up from the shore:
They shake when the winds roar,
Old bones upon the mountain shake.
 
The tower’s old cook that must climb and clamber
Catching small birds in the dew of the morn
When we hale men lie stretched in slumber
Swears that he hears the king’s great horn.
But he’s a lying hound:
Stand we on guard oath-bound!
 
There in the tomb the dark grows blacker,
But wind comes up from the shore:
They shake when the winds roar,
Old bones upon the mountain shake.
 
January 21, 1939
Gustave Doré a illustré le mythe arthurien au XIXème siècle
Dessin (détail) de Gustave Doré pour une édition d’Énide de Tennyson, 1869. Le sujet plaît au Romantisme du temps…

La tour noire

 
Dis que les hommes de la vieille tour noire,
Bien qu’ils ne mangent qu’une pitance de chevrier,
Que leur argent soit dépensé, leur vin tourné,
Ne manquent de rien qu’il faille à un soldat,
Que tous sont liés par serment :
Ces bannières n’entrent pas.
 
Là-bas dans le tombeau se tiennent droits les morts,
Mais des souffles montent du rivage :
Ils remuent quand grondent les vents,
Sur la montagne remuent les vieux ossements.
 
Ces bannières viennent pour corrompre ou menacer,
Ou murmurer qu’un homme est insensé,
Quand son roi de plein droit est oublié,
Si lui importe quel prince instaure son règne.
S’il est mort depuis bien longtemps,
Pourquoi nous craindre tant ?
 
Là-bas dans le tombeau descend le pâle clair de lune,
Mais un souffle monte du rivage :
Ils remuent quand grondent les vents,
Sur la montagne remuent les vieux ossements.
 
Le vieux cuistot de la tour qui doit grimper, escalader
Pour piéger des oiseaux dans la rosée de l’aube
Quand nous autres, robustes, nous gisons assoupis,
Jure qu’il entend le grand cor du roi.
Mais il ment comme il respire :
Restons aux aguets, fidèles au serment juré !
 
Là-bas dans le tombeau la noirceur devient ténèbres,
Mais un souffle monte du rivage :
Ils remuent quand grondent les vents,
Sur la montagne remuent les vieux ossements.
 
21 janvier 1939 (traduction Thomas Spok, 2020)
Les tours en ruines sont un sujet du Romantisme au XIXème siècle
Dessin d’une tour en ruines de Gustave Doré, pour une édition d’Énide de Tennyson, 1869. Détail.

La tour noire

 
Dites que les hommes de la vieille tour noire,
Bien qu’ils aient seulement à manger ce qu’un chevrier mange,
Que leur argent soit dépensé, leur vin devenu aigre,
Ont tout ce qui suffit à un soldat,
Que tous ils sont liés par leur serment :
Ces étendards n’entreront pas.
 
Là-bas dans la tombe des morts très droits se dressent,
Mais les vents montent du rivage :
Ils tremblent quand les vents grondent,
De vieux ossements sur la montagne tremblent.
 
Ils viennent nous corrompre ou nous intimider,
Ou encore murmurer qu’un homme n’est qu’un niais
S’il se soucie, alors que son roi légitime est oublié,
De savoir quel nouveau roi a repris son autorité.
S’il est mort depuis longtemps,
Pourquoi nous redoutez-vous tant ?
 
Là-bas dans la tombe filtre un pâle rayon de lune,
Mais le vent monte du rivage :
Ils tremblent quand les vents grondent,
De vieux ossements sur la montagne tremblent.
 
Le vieux cuisinier de la tour qui doit monter, grimper,
Pour attraper les moineaux dans la rosée du matin,
Quand nous sommes étendus dans le sommeil, nous hommes vigoureux,
Jure qu’il entend sonner le grand cor du roi.
Mais c’est un fieffé menteur :
Montons la garde, compagnons de même serment !
 
Là-bas dans la tombe l’obscurité se fait plus noire,
Mais le vent monte du rivage :
Ils tremblent quand les vents grondent,
De vieux ossements sur la montagne tremblent.

21 janvier 1939 (traduction Jean-Yves Masson, 1994)
Le trait noir de Gustave Doré rend ses paysages mystérieux
Détail d’un dessin de Gustave Doré, pour une édition de Genièvre de Tennyson, 1868. Le Mordor à l’horizon…

Analyse de The Black Tower de Yeats

N’étant en rien spécialiste de Yeats, je restitue ici essentiellement des éléments d’analyse dus à des universitaires et en particulier à Jacqueline Genet. D’un point de vue formel, le poème, qualifié de ballade, est composé de six strophes dont un refrain (quatrain) qui revient trois fois, avec une variation de son premier vers qui ne rime pas, et une très légère variation du deuxième (le vent passant du pluriel au singulier).
Le mètre retenu hors du refrain est le tétramètre iambique (syllabe brève suivie d’une longue), les rimes de la première strophe fournissent un modèle ababcc qui est repris jusqu’au bout, en dehors du refrain. Celui-ci est composé de mètres différents : deux tétramètres encadrent deux trimètres.
On peut remarquer qu’une des sources d’inspirations de Yeats est sans doute le poème « Childe Roland to the Dark Tower came » (1852) de Robert Browning, qui lui-même s’inscrit dans une intertextualité riche : indirectement la Chanson de Roland, mais surtout, par son titre, un passage du Roi Lear de Shakespeare.
Dans la pièce, le personnage d’Edgar se fait passer pour fou et déclare « Child Rowland to the dark tower came » (Act 3, scene 4) : « L’écuyer Roland vint à la tour sombre ». Outre « La tour noire » de Yeats, le poème de Brown est une référence de la culture anglo-saxonne, qu’on retrouve notamment dans les oeuvres de C. S. Lewis, Neil Gaiman, Roger Zelazny, Stephen King évidemment avec son cycle de La Tour sombre dont un Roland est le héros… le poème de Browning est un monologue dans lequel un jeune chevalier partage avec le lecteur le récit de ses épreuves pour la tour…

Idris Elba est un cowboy chevaleresque dans le film La Tour sombre
Idris Elba joue le rôle de Roland Deschain dans le film La Tour sombre (2017), adapté plus ou moins du roman de Stephen King. Que ne ferait-on pas à partir d’un vers de Shakespeare !
Le motif de la tour renvoie aussi très concrètement à la vie de Yeats, qui a lui-même habité dans une tour, Thoor Ballylee, de 1921 à 1929, lui conférant une signification biographique et symbolique :
 
[…] microcosme de l’Irlande et du monde contemporain sur lequel pèse en 1939 une lourde menace. [2]
 
La tour, défendue par une garnison mal nourrie, peut ainsi être comprise comme une allégorie d’un certain héroïsme issue de la tradition légendaire, ou encore de l’Irlande mythifiée face à ses adversaires (l’Angleterre, le nazisme, la corruption, toute menace obscure…). Le thème essentiel est en tout cas celui de la résistance inébranlable face à un mouvement invasif (cette idée de résistance se retrouve d’ailleurs dans le poème « Do not go gentle into that good night » de Dylan Thomas, à découvrir ici). Comme le résume Jacqueline Genet :

Contre le chaos extérieur, la tour dresse un rempart derrière lequel s’abrite le poète qui s’efforce d’atteindre la sagesse. Si, au début, il est le narrateur, la fin corrige cette impression : il fait lui aussi partie de la garnison. […] On a l’impression d’être plongés dans un monde incompréhensible et incompréhensif, survivants du passé, sans contact avec l’extérieur, et liés par le serment. Ils refusent que des bannières pénètrent dans la tour. Représentent-elles la menace anglaise contre la tour irlandaise, ou celle du nazisme déferlant sur l’Europe, ou encore celle d’une civilisation matérialiste et démocratique rejetée par une société qui donne la primauté à l’esprit et à un ordre aristocratique ? La garnison demeure solitaire dans sa tour car elle se refuse à s’ouvrir sur cet univers qu’elle juge hostile et veut rester fidèle au roi qui n’est plus. Est-ce l’un des anciens rois de Cashel qui pourrait revenir, comme Arthur, pour libérer le peuple de son esclavage, interprétation mythologique à connotation politique : ce roi est aussi l’esprit de l’Irlande […]. [2]

Yeats en 1933 s'intéresse au fascisme
W. B. Yeats en 1933. Poète. Prix Nobel. Occultiste.

Ces rapports entre les différentes temporalités rappellent bien la figure d’Arthur, « roi passé, roi futur », la promesse d’un royaume idéal à venir engageant irréversiblement les gens de bien (les chevaliers de la Table ronde) dans le présent, leur exemplarité assurant qu’ils ne seront pas oubliés après leur mort… Le serment survit au roi mort. W. J. Keith [7] va jusqu’à voir dans le cuisinier la figure amoindrie  du sénéchal d’Arthur, Keu ou Kay, dont la parole est fréquemment remise en cause par les chevaliers de la Table ronde. Sur le motif arthurien, Michel Dufour cite par ailleurs des spécialistes irlandais :

Le poème peut aussi faire référence au retour du roi Arthur, ce que corrobore la troisième strophe où le cuisinier entend sonner le cor du roi. Norman Jeffares rappelle la légende selon laquelle Arthur, Guenièvre, sa cour et une meute de chiens (le mot « hound » figure aussi dans cette strophe) sont endormis dans un caveau sous le château de Sewingshield dans le Northumberland, attendant que quelqu’un sonne du cor, lequel a été abandonné à côté sur une table. Cette piste est donc à privilégier. Les hommes liés par un serment seraient dans cette perspective les chevaliers d’Arthur. [3]

Il y a là une pensée cyclique de la vertu, nourricière d’elle-même, qui permet une lecture optimiste du poème où les souvenirs de la culture irlandaise permettraient de déchiffrer les symboles du poème :

pour employer la terminologie habituelle de Yeats, les hommes de la tour sont l’humanité « subjective », luttant pour survivre dans un monde où le principe de la subjectivité est éclipsé. Faisant face au chaos contemporain, ils permettront, après la désintégration de notre monde, la naissance d’une nouvelle civilisation qui sera subjective. C’est pourquoi ils maintiennent leur allégeance désespérée et stoïquement gardent les yeux fixés sur un passé idéal, fidèles à leur race mais fidèles aussi à l’avenir puisqu’ils gardent l’espoir d’un monde meilleur.
Le chœur laisse deviner cette renaissance. Son rythme régulier traduit le cours inexorable de l’histoire, en même temps que la confiance du poète en l’avenir :
« Old bones upon the mountain shake. »
Les morts se préparent à la résurrection. Les voilà debout :
« There in the tomb stand the dead upright. »
Dr Henn signale que le guerrier Eogham Bel, après la bataille de Sligo en 537, fut enterré debout, près du cairn de la reine Maeve, au sommet du Knocknarea, sa javeline rouge à la main, pointant vers la mer (cf. The Lonely Tower, p. 322). Mais cette coutume était assez répandue en Irlande. Yeats avait peut-être eu connaissance de cette pratique en lisant le livre de Lady Wilde : Ancient Cures, Charms and Usages of Ireland (édition de 1890) où il marqué au crayon le passage qui décrit ce mode d’ensevelissement : « Les morts étaient placés debout, leurs armes et leur bouclier à côté d’eux, et un grand cairn circulaire de terre et de pierre était dressé au-dessus d’eux. C’est de cette manière qu’on plaça dans sa tombe le roi héroïque de Munster, tué dans la bataille ». Les morts tremblent peut-être parce que le spectacle de notre monde excite leur colère, mais aussi sous l’effet du vent, symbole du bouleversement qui se situe au changement de civilisations. […]
De plus, Yeats associe le vent aux Sidhe, les divinités irlandaises, dans une note à The Hosting of the Sidhe : « Sidhe en gaélique désigne aussi le vent et certainement les Sidhe ont beaucoup de rapport avec le vent ». Dès lors, on peut dire que les dieux de l’Irlande ancienne inspirent les morts, en cet instant qui précède la révélation. Ainsi le chœur suggère que les soldats de la tour sont soutenus dans l’adversité par le sens de leur parenté avec les morts héroïques qui vont bientôt revenir sur terre ; ils sont donc sûrs que le siège sera bientôt levé, qu’un nouveau cycle historique restaurera l’ancienne prééminence de l’homme « subjectif ».
Sur cette promesse s’achève le poème, si l’on en croit aussi la prophétie du cuisinier qui croit entendre le son du cor, symbole de libération immédiate. [4]

Patrick Pearse est un héros de l'indépendance irlandaise et une influence de Yeats
Patrick Pearse en 1916. Professeur. Poète. Révolutionnaire.

Il faut ajouter à cela l’aristocratisme de Yeats (sénateur l’Etat Libre d’Irlande de 1922 à 1928 !), qui conçoit le déclin des valeurs héroïques traditionnelles comme un effet négatif de la démocratie qui le conduisit, comme Ezra Pound notamment, à montrer des sympathies pour le fascisme émergeant incarné en Irlande par Eoin O’Duffy :

Cette atrophie des valeurs aristocratiques engendre et vulgarité, tant dans la politique que dans les mœurs : c’est la seconde étape dans la descente de la civilisation vers le chaos. Cette dégradation est due au rationalisme, au matérialisme et à la démocratie. C’est pourquoi les habitants de The Black Tower que les bannières pénètrent dans la tour car : « Those banners come to bribe or threaten ». [5]

Il faut toutefois nuancer cette tentation fasciste. La femme de Yeats a déclaré que le poème traitait précisément du « sujet de la propagande politique » [6], donc du refus de Yeats de servir les discours d' »assiégeants », tels O’Duffy… Jean-Yves Masson indique ainsi que, concernant O’Duffy, 

Yeats prit conscience de son erreur, éclairé en cela par son épouse, farouchement opposée aux mouvements d’extrême-droite. (p.184) [1]

Les assiégés peuvent d’ailleurs renvoyer à l’Insurrection de Pâques en 1916, à Dublin. Le révolutionnaire Patrick Pearse mène alors l’insurrection qui est écrasée dans le sang, les derniers rebelles irlandais résistant depuis la poste centrale… Pearse doit finalement se rendre, pour être exécuté quelques jours plus tard. Au-delà du sort personnel des insurgés, cependant, l’Insurrection marque durablement les Irlandais et contribue à renforcer le courant indépendantiste irlandais.
Thoor Ballylee est une tour qu'on peut visiter
Thoor Ballylee dans le comté de Galway. aujourd’hui un mémorial consacré à Yeats.

Michel Dufour rappelle également l’occultisme de Yeats, sa connaissance du tarot et de l’ordre de la Rose-Croix (fraternité entre alchimie, franc-maçonnerie et néoplatonisme). Yeats était membre de l’Ordre hermétique de l’Aube dorée (Golden Dawn), puis à la suite d’un schisme de la Stella Matutina (« l’étoile du matin », qui désigne Vénus). La tour peut donc être interprétée comme un symbole occulte :

En tant que membre de la Golden Dawn, il connaissait l’arcane XVI du Tarot qui était employé dans les rituels de cette société et qui présente une tour frappée par la foudre et un homme qui tombe dans le vide. Or la foudre chez Yeats symbolise l’inspiration poétique. La chute dans le poème se matérialise par son aboutissement, la tombe, présente dans le refrain. Verticalité et horizontalité se répondent dans le poème : la tour verticale, les hommes enterrés debout, les dormeurs allongés (« while we hale men lie stretched in slumber »). Une autre signification de la tour chez les Rose-Croix lui était familière, celle du fourneau hermétique, l’athanor, représenté par une tour. [3]

Dans ce cadre, le cuisinier du poème devient une figure de l’alchimiste, auquel s’assimilerait le poète, et le poème serait une véritable alchimie du verbe limitée par notre faculté à l’entendre :

Il existe ainsi tout un mouvement symbolique tendant vers la sublimation, la libération. Comment interpréter la défiance des défenseurs de la tour qui ne croient pas le cuisinier dès lors qu’il entend sonner le grand cor du roi ? Le cuisinier-alchimiste, ou poète, en gravissant la tour déploie les spires de l’histoire et accède à une période plus avancée. Comme beaucoup de prophètes il n’est pas compris de ses contemporains. [3]

Ces lectures, bien sûr, se complètent, se superposent sans se contredire, suggérant que le dernier poème de Yeats est un acte de foi… qui implique un collectif, les assiégés dans leur tour. Le poète, conscient de sa mortalité comme de celle des civilisations, prophétise un renouveau. Mais une interprétation pessimiste reste possible, ce qu’exprime le professeur Brian Arkins (cité en anglais par Michel Dufour, je traduis) :

Le point de vue de Yeats est ici extrêmement pessimiste, puisqu’il n’y a aucun renouveau en vue sur terre, et dans la « tombe » du poème, alors que le « rayon de lune » de la subjectivité était d’abord « pâle », en fin de compte « l’obscurité se fait plus noire ». [3]

Qui sait à quel son du cor se vouer ?
 
Notes :
Le poème et ma traduction sous forme d’image (cliquer pour agrandir) :

The Black Tower de Yeats devient La tour noire en traduction française

[1] W. B. Yeats, Derniers poèmes, traduits de l’anglais et présenté par Jean-Yves Masson, éditions Verdier, 1994 (2008 Verdier poche).

[2] Jacqueline Genet, La Poésie de William Butler Yeats, Villeneuve d’Ascq, Presses du Septentrion, 2007.

[3] Michel Dufour Le symbolisme alchimique de « The Black Tower », dernier poème de Yeats, article de 2011, études irlandaises sur le site OpenEdition.

[4] Jacqueline Genet, William Butler Yeats. Les fondements et l’évolution de la création poétique, Publications de l’Université de Lille (PUL), 1er janvier 1976.

[5] Jacqueline Genet, Genet Jacqueline. La conception de l’histoire dans la poésie de W.B. Yeats. In: Études irlandaises, n°1, 1976. pp. 63-83, accessible sur persee.fr.

[6] Citation attribuée par Helen Vendler qui renvoie à : A. Norman Jeffares, W. B. Yeats: Man and Poet (London: Kyle Cathie, 1996), 377 n. 4.

[7] W. J. Keith, Yeats’s Arthurian Black Tower, in Modern Language Notes Vol. 75, No. 2 (Feb., 1960), pp. 119-123